Les fêtes japonaises peuvent se divisées en 2 catégories : les matsuri et les nenchuû gyôji.
Les matsuri (祭り) : festival
Les matsuri ont une origine sacrée qui est liée du moins à lorigine à la culture du riz ou au bien être spirituel de la communauté. Ce sont au départ des rites shinto ayant pour but dapaiser les dieux ou les ancêtres et daider à laccomplissement du cycle agricole. Les matsuri sont par conséquent synchronisés avec les saisons. Le matsuri est un acte par lequel les participants entrent en communication avec les dieux (kami), ceci est accompagné par une communication des participants entre eux sous forme de fête ou de festival. Cependant à lheure actuelle les éléments festifs et les intérêts commerciaux ont tendance à faire oublier le but initial de certains matsuri.
Les nenchuû gyôji (年中行事) : fêtes annuelles
Les nenchû gyôji sont des fêtes annuelles et saisonnières ayant une origine chinoise ou bouddhique. Le terme nenchû gyôji a été utilisé pour la 1ère fois durant la période Heian (794-1185) en référence au calendrier de la cour impériale. De nombreuses fêtes dorigines chinoises ont été adoptées par la tradition populaire durant la période Heian et sont encore célébrées de nos jours dont les cinq fêtes saisonnières (sekku), la principale étant le Tango no Sekku (la fête des Tango). Après la période Heian, des fêtes célébrant les valeurs des guerriers se sont développées notamment durant la période Edo (1600-1868). On peut citer par exemple le Shichigosan (sept-cinq-trois) qui est issu des coutumes de la cour dans lesquelles les rites de passage étaient célébrés pour les garçons de 3 à 5 ans et pour les filles de 3 à 7 ans.